Immigration

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Journées Québec Maroc : Une Opportunité Unique pour les Travailleurs Internationaux

Journées Québec Maroc : Une Opportunité Unique pour les Travailleurs Internationaux Introduction Le Québec, avec ses initiatives comme les Journées Québec, recrute activement des talents internationaux dans plusieurs secteurs économiques clés. Cet événement, qui se déroule à la fois en présentiel et virtuellement, offre aux travailleurs étrangers l’opportunité de décrocher un emploi et de s’installer dans la province. Les Journées Québec permettent de connecter des entreprises québécoises avec des candidats qualifiés dans des secteurs variés tels que la construction, l’éducation, la santé, et les technologies de l’information. Les Journées Québec Maroc, qui auront lieu les 26 et 27 octobre 2024 à Rabat, représentent une occasion unique pour les Marocains désireux de travailler au Québec. La période de soumission des candidatures s’étend du 3 au 30 septembre 2024, permettant aux employeurs québécois de sélectionner les meilleurs profils pour des entretiens en personne. Les entreprises recherchent des candidats expérimentés et motivés pour contribuer à leur croissance, tandis que les travailleurs bénéficient de perspectives de carrière dans un environnement professionnel dynamique. Le processus de candidature est simple : les candidats doivent soumettre un CV en français conforme aux normes québécoises et postuler aux offres d’emploi qui correspondent à leur expérience. Une fois sélectionnés, les candidats passent des entretiens d’embauche, en ligne ou en présentiel, où ils doivent démontrer leurs compétences et leur motivation pour le poste. Les Journées Québec ne se limitent pas à un seul secteur. De nombreux domaines sont concernés :  Construction  Éducation  Fabrication et usinage  Hôtellerie et restauration  Manufacturier  Santé et services sociaux  Services de garde éducatifs à l’enfance  Technologies de l’information Postuler à une offre d’emploi Après avoir consulté les offres d’emploi, vous pourrez postuler à une ou plusieurs d’entre elles directement à partir du portail en ligne des Journées Québec, en cliquant sur le bouton « Postuler » à côté d’une offre d’emploi. Pour tout savoir sur les modalités d’inscription à l’événement et d’utilisation de la plateforme, regardez les capsules suivantes sur YouTube : Postuler à une offre d’emploi | Plateforme Journée Québec – Candidates et Candidats Utilisation de la plateforme Journées Québec | Statuts de candidature – Candidates et Candidats Voir les offres Repérer des offres emplois Identifiez la mission qui a lieu dans votre pays de résidence. Vous y trouverez les secteurs d’emploi visés, les dates importantes et les étapes pour soumettre votre candidature. Lisez bien la description des offres d’emploi, car elles précisent les compétences exigées par les employeurs.  Vérifiez que votre profil et votre expérience professionnelle correspondent aux postes offerts par les entreprises qui participent à cette mission.  Il se peut que les emplois offerts durant la mission en cours dans votre pays de résidence ne correspondent pas à votre profil. N’hésitez pas à retenter votre chance puisque les employeurs et les offres varient d’une mission à l’autre. Conclusion Pour optimiser leurs chances de réussite, les candidats doivent soigneusement préparer leurs entretiens. Cela passe par l’amélioration de leur maîtrise du français, particulièrement en visant un niveau B2 ou supérieur. Ils doivent également relire attentivement l’offre d’emploi pour bien comprendre les attentes du poste et se renseigner en profondeur sur l’entreprise qui les recevra. Une bonne connaissance de son futur employeur peut faire la différence. Cet événement représente un véritable tremplin pour les travailleurs internationaux souhaitant non seulement décrocher un emploi, mais aussi s’installer durablement au Québec. Ceux qui ne seront pas retenus ne doivent pas se décourager, car chaque édition propose de nouvelles entreprises et offres d’emploi. Le Québec, en constante évolution, continue de créer de nombreuses opportunités tant pour les recruteurs que pour les candidats motivés. Ainsi, les Journées Québec sont une porte d’entrée idéale pour débuter une carrière prometteuse dans cette province riche en opportunités. Pour en savoir plus sur les Journées Québec Maroc, suivez ce lien.

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Programmes d’Entrée Express : Critères du Système de classement global (SCG)

Programmes d’Entrée Express : Critères du Système de classement global (SCG) Le Système de classement global (SCG) classe les candidats éligibles à l’immigration au Canada à travers Entrée Express selon les facteurs suivants: Facteurs de base de capital humain; Facteurs reliés à l’époux(se) ou conjoint(e) de fait qui accompagne, le cas échéant; Facteurs reliés à la transférabilité des compétences; et Facteurs reliés à une désignation provinciale ou une offre d’emploi réservé. Calculatrice SCG Un total de 1200 points est disponible sous le système de classement global. Le Test de connaissance du français (TCF) joue un rôle crucial dans le Système de classement global (SCG) pour l’immigration au Canada. La maîtrise du français peut significativement augmenter votre score, avec jusqu’à 30 points supplémentaires accordés pour des compétences linguistiques élevées. Une performance solide au TCF peut non seulement améliorer votre classement, mais aussi vous offrir un avantage compétitif par rapport à d’autres candidats. En investissant du temps et des efforts pour obtenir une bonne note au TCF, vous maximisez vos chances d’obtenir une invitation à présenter une demande de résidence permanente et de réussir votre projet d’immigration. Pour les candidats sans un époux ou conjoint de fait, il y a: Un maximum de 500 points disponibles pour les facteurs de base du capital humain ; Un maximum de 100 points disponibles pour les facteurs de transférabilité des compétences; et Un maximum de 600 points disponibles pour d’autres facteurs (y compris une nomination provinciale, une offre d’emploi admissible, une expérience antérieure en études canadiennes, un frère ou une sœur au Canada, et / ou des compétences linguistiques en français). Pour les candidats ayant un époux ou conjoint de fait, il y a: Un maximum de 460 points disponibles pour les facteurs de base du capital humain reliés au demandeur principal; Un maximum de 40 points pour les facteurs de base du capital humain de base de l’époux(se) ou du conjoint(e) de fait; Un maximum de 100 points disponibles pour les facteurs de transférabilité des compétences; et Un maximum de 600 points disponibles pour d’autres facteurs (y compris une nomination provinciale, une offre d’emploi admissible, une expérience antérieure en études canadiennes, un frère ou une sœur au Canada, et / ou des compétences linguistiques en français). Tableau des points attribués par facteur pour les candidats d’Entrée express :   A. Facteurs de base/du capital humain Facteur Points par facteur – Avec un époux ou conjoint de fait Points par facteur – Sans époux ou conjoint de fait Âge 100 110 Niveau de scolarité 140 150 Maîtrise d’une langue officielle 150 160 Expérience de travail au Canada 70 80   B. Facteurs liés à l’époux ou conjoint de fait Facteur Points par facteur(Maximum 40 points) Niveau de scolarité 10 Maîtrise d’une langue officielle 20 Expérience de travail au Canada 10 A. Facteurs de base/du capital humain + B. Facteurs liés à l’époux ou conjoint de fait = Maximum 500 points (avec OU sans un époux ou conjoint de fait)   C. Facteurs liés à la transférabilité des compétences (Maximum 100 points) Scolarité Points par facteur(Maximum 50 points) Possédant une bonne/solide maîtrise d’une langue officielle (Niveaux de compétence linguistique canadiens [NCLC] 7 ou plus) et un diplôme d’études postsecondaires 50 Possédant de l’expérience de travail au Canada et un diplôme d’études postsecondaires 50 Expérience de travail à l’étranger Points par facteur(Maximum 50 points) Possédant une bonne/solide maîtrise d’une langue officielle (Niveaux de compétence linguistique canadiens [NCLC] 7 ou plus) et de l’expérience de travail à l’étranger 50 Possédant de l’expérience de travail au Canada et de l’expérience de travail à l’étranger 50 Certificat de compétence (pour les personnes exerçant un métier spécialisé) Points par facteur(Maximum 50 points) Possédant une bonne/solide maîtrise d’une langue officielle (Niveaux de compétence linguistique canadiens [NCLC] 7 ou plus) et un certificat de compétence 50 A. Facteurs de base/du capital humain + B. Facteurs liés à l’époux ou au conjoint de fait + C. Facteurs liés à la transférabilité des compétences = Maximum 600 points   D. Points en prime (Maximum 600 points) Facteur Maximum points par facteur Frère ou sœur vivant au Canada (citoyen ou résident permanent) 15 Compétences linguistiques en français 50 Études postsecondaires effectuées au Canada 30 Emploi réservé – Grand groupe 00 de la FEER 0 de la CNP 200 Emploi réservé – FEER 1, 2 ou 3, ou toute TEER 0 autre que le Grand groupe 00 de la CNP 50 Désignation comme candidat d’une province ou d’un territoire 600 A. Facteurs de base/du capital humain + B. Facteurs liés à l’époux ou au conjoint de fait + C. Facteurs liés à la transférabilité des compétences + D. Points en prime = Total général (maximum 1 200 points). Calculatrice SCG

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L’Importance du Français pour une Intégration Professionnelle Réussie au Québec

L’importance du Français pour une Intégration Professionnelle Réussie au Québec S’installer au Québec représente une opportunité pour de nombreux nouveaux arrivants, mais une intégration réussie dans la société québécoise passe inévitablement par la maîtrise de la langue française. En effet, pour les non-francophones, apprendre le français devient une nécessité, non seulement pour s’adapter à la vie quotidienne, mais surtout pour garantir une insertion professionnelle réussie. Cela implique de planifier soigneusement son apprentissage du français en fonction de ses objectifs professionnels et du parcours académique ou professionnel requis. Le français : une langue essentielle au Québec Vivre et travailler au Québec signifie comprendre et parler le français. Contrairement à ce que certains pourraient penser, 80% de la population parle français. Par exemple, la majorité des organismes officiels de la province, comme la RAMQ (Régie de l’assurance maladie du Québec), communiquent principalement en français. De plus, bien que le bilinguisme puisse être un atout, il est essentiel de parler français pour accéder aux postes les plus intéressants et les mieux rémunérés. Au-delà de la simple communication, maîtriser le français implique également de connaître les règles de grammaire, de conjugaison, ainsi que le vocabulaire technique propre à chaque domaine professionnel. Ces compétences linguistiques sont indispensables pour rédiger des courriels, des rapports ou des comptes rendus dans un cadre professionnel. La formation en français : une étape essentielle Face à ces exigences linguistiques, il est crucial pour un nouvel arrivant de planifier son apprentissage du français dès son arrivée. Dans bien des cas, il sera nécessaire de suivre une formation d’appoint ou de reprendre des études. Une question importante se pose alors : vaut-il mieux suivre une formation en anglais puis apprendre le français, ou est-il plus judicieux de se concentrer sur l’apprentissage du français dès le départ? Pour les professions réglementées, la réponse est claire : maîtriser le français est primordial, d’autant plus qu’un examen de langue peut être requis pour obtenir le droit de pratiquer. Les professionnels issus de pays non-francophones doivent souvent justifier leur niveau de français pour pouvoir s’inscrire à un ordre professionnel. Cet examen est généralement administré par l’Office québécois de la langue française (OQLF) et vise à évaluer la capacité du candidat à communiquer efficacement dans son domaine d’expertise. Préparation à l’examen de français Obtenir une certification en français est une étape incontournable pour les nouveaux arrivants qui souhaitent exercer une profession réglementée au Québec. Ce test, conçu par l’OQLF, évalue les quatre compétences linguistiques essentielles : écouter, lire, parler et écrire. L’objectif est de démontrer que le candidat est capable de comprendre et de répondre de manière appropriée à diverses situations professionnelles. Les cours de francisation offerts aux nouveaux arrivants sont un bon point de départ, mais ils ne suffisent souvent pas pour réussir l’examen de l’OQLF. Pour ce faire, il est nécessaire de suivre des cours spécialisés, adaptés aux exigences de chaque profession. Ces cours sont particulièrement utiles pour les professionnels qui doivent non seulement maîtriser le français général, mais aussi acquérir un vocabulaire technique spécifique à leur domaine. L’importance d’un français professionnel pour les non-réglementés Même pour ceux dont la profession n’est pas régie par un ordre professionnel, maîtriser le français est essentiel pour progresser dans sa carrière. Parler un français approximatif ne permet pas d’accéder à des postes correspondant à son niveau de qualification, et sans expérience dans son domaine, il est difficile de progresser. Ainsi, investir dans l’apprentissage du français professionnel est un choix stratégique pour tout nouvel arrivant souhaitant réussir son intégration au Québec. Préparer l’examen du TCF Canada avec Prepmontcfca.com Pour aider les nouveaux arrivants à se préparer efficacement aux tests de langue tels que le TCF Canada, le site prepmontcfca.com offre des ressources précieuses. Avec des formations spécifiques, des quiz en compréhension orale et écrite, une évaluation du niveau de langue, les sujets récents en expression orale et écrite, et encore plus… Notre plateforme est un allié de choix pour réussir l’examen de français et maximiser ses chances pour une intégration professionnelle réussie. Conclusion En somme, la maîtrise du français est bien plus qu’un atout pour les nouveaux arrivants au Québec. C’est une condition pour réussir son intégration professionnelle et sociale. Que ce soit pour accéder à des professions réglementées ou pour évoluer dans son domaine de spécialisation, parler et comprendre le français est indispensable. Pour ceux qui souhaitent maximiser leurs chances de succès, se préparer dès leur arrivée est crucial, et des ressources comme celles offertes par notre plateforme peuvent grandement faciliter cette transition.  

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Comment Rester au Québec après un Permis Temporaire

Ajoutez votre titre ici S’installer au Québec avec un permis temporaire peut sembler être une étape transitoire, mais pour beaucoup, c’est le début d’un parcours qui peut mener à une vie permanente dans cette province francophone dynamique. Cependant, pour transformer ce rêve en réalité, la clé est l’anticipation et la connaissance des démarches à suivre. 1. Maintenir un statut légal : Une priorité absolue Que vous soyez au Québec avec un permis de travail temporaire ou un visa d’étudiant, il est impératif de toujours détenir un document d’immigration valide. Le renouvellement de ces documents ne doit pas être laissé au hasard. Il est recommandé de commencer les démarches au moins 90 jours, voire six mois, avant l’expiration de votre permis actuel. Des retards dans les démarches pourraient vous contraindre à quitter le pays temporairement ou, dans le pire des cas, à voir votre statut légal au Canada compromis. Pour rester informé des mises à jour, il est crucial de consulter régulièrement les sites officiels, tels que celui du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). 2. Prolonger son permis de travail temporaire : Les démarches à suivre Si votre employeur est satisfait de votre travail, il peut vous proposer de prolonger votre permis de travail à l’expiration de celui-ci. Cependant, selon votre situation, cette prolongation peut nécessiter une Évaluation de l’Impact sur le Marché du Travail (EIMT) et un Certificat d’Acceptation du Québec (CAQ). Cas nécessitant une EIMT : Si vous êtes employé dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) ou dans un emploi relevant du programme Expérience Internationale Canada (EIC), votre employeur devra obtenir une EIMT, et vous, un CAQ. Cas exemptés d’EIMT : Si vous avez un permis de travail ouvert, votre employeur n’a pas besoin d’EIMT, et vous n’avez pas besoin de CAQ. Ces démarches peuvent être coûteuses et prendre du temps, d’où l’importance de commencer les démarches le plus tôt possible. 3. Options pour prolonger son séjour temporaire Le Québec propose plusieurs programmes pour les personnes souhaitant prolonger leur séjour temporaire : Programme Expérience Internationale Canada (EIC) : Ce programme s’adresse aux jeunes souhaitant acquérir une expérience professionnelle au Québec. Les candidats peuvent postuler pour un permis vacances-travail (PVT), un permis pour jeunes professionnels, ou un permis pour stage coop international. Certificat de Sélection du Québec (CSQ) : Pour ceux qui ont déjà entamé une demande de résidence permanente, obtenir un CSQ peut simplifier la prolongation du permis de travail. Volontariat International en Entreprises (VIE) : Une option pour les jeunes Européens désireux de travailler à l’étranger dans le cadre d’une mission rémunérée. OFQJ et emplois d’été : L’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) propose divers programmes pour les jeunes souhaitant faire un stage ou trouver un emploi temporaire au Québec. 4. S’installer durablement au Québec : Le chemin vers la résidence permanente Pour ceux qui aspirent à s’installer durablement au Québec, plusieurs voies sont possibles. Le Programme de l’Expérience Québécoise (PEQ) est une option populaire pour les travailleurs temporaires qualifiés et les diplômés du Québec. Ce programme permet d’obtenir un Certificat de Sélection du Québec (CSQ) dans un délai relativement court, ouvrant la voie à la résidence permanente. Les travailleurs temporaires qui ont accumulé une expérience de travail au Québec de 24 mois sur les 36 derniers mois peuvent être éligibles au volet Travailleurs du PEQ. Les diplômés du Québec peuvent aussi accéder à ce programme, à condition de remplir les critères linguistiques et de qualification. 5. Accéder à des ressources pour une transition en douceur Des séances d’information gratuites sont offertes par le gouvernement et des organisations locales pour aider les résidents temporaires à comprendre les démarches à suivre pour obtenir la résidence permanente. Ces séances sont accessibles en ligne ou en personne, et couvrent les détails essentiels sur le passage du statut temporaire à celui de résident permanent. Conclusion En résumé, transformer un séjour temporaire au Québec en une installation permanente est un processus qui demande anticipation, planification, et compréhension des différentes options disponibles. Que ce soit par la prolongation d’un permis de travail, la participation à des programmes d’échange, ou en visant la résidence permanente, il est essentiel de rester informé et de commencer les démarches le plus tôt possible.

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Le Coût de la Vie au Québec : Ce Que Vous Devez Savoir Avant de D’Immigrer

Le Coût de la Vie au Québec : Ce Que Vous Devez Savoir Avant de D’Immigrer Lorsque l’on envisage de s’installer au Québec, l’un des aspects cruciaux à considérer est le coût de la vie. Ce coût, souvent comparé à celui de son pays d’origine, peut sembler surprenant pour ceux qui viennent d’Europe ou de régions où la monnaie est plus forte. Cependant, pour une évaluation plus précise, il est essentiel de considérer les dépenses en fonction des ressources locales et non pas simplement convertir les montants de la devise de son pays d’origine. Fonds Disponibles à l’Arrivée Avant de commencer à dépenser, il est crucial de s’assurer que vous disposez de fonds suffisants. Les autorités canadiennes exigent que les immigrés, surtout ceux avec un statut temporaire, prouvent qu’ils ont les ressources nécessaires pour subvenir à leurs besoins immédiats. Pour les programmes comme Expérience Internationale Canada (EIC), une somme de 2 500 $ CAN est requise. Pour les travailleurs qualifiés cherchant une résidence permanente, la preuve de capacité financière a récemment été revue à la hausse. Depuis janvier 2024, il est demandé d’avoir 20 635 $ CAN disponibles pour un étudiant seul, avec des ajustements annuels selon le seuil de revenu. Les Principaux Postes de Dépenses 1. Logement Le coût du logement varie considérablement selon que vous résidez en milieu urbain ou dans des régions plus rurales. À Montréal, en juin 2024, un appartement d’une chambre (3 1/2) coûte en moyenne 1 795 $ CAN par mois. Pour une famille avec un enfant, le loyer pour un appartement de type 5 1/2 est d’environ 2 584 $ CAN par mois. Ces chiffres peuvent fluctuer selon les arrondissements. En plus des loyers, il faut ajouter les frais d’électricité et de chauffage, bien que l’eau soit gratuite au Québec. Les taxes municipales sont à la charge du propriétaire. 2. Éducation et Garde d’Enfants Les frais de garde sont un autre poste important. Les garderies subventionnées coûtent environ 9,10 $ CAN par jour, tandis que les garderies privées non subventionnées peuvent atteindre entre 40 $ CAN et 65 $ CAN par jour, soit entre 840 $ CAN et 1 400 $ CAN par mois. Pour l’éducation, les écoles publiques sont gratuites, mais les écoles privées peuvent coûter plusieurs milliers de dollars par an. Les crédits d’impôt peuvent aider à réduire certains coûts liés à la garde des enfants. 3. Alimentation Le coût de l’épicerie est un poste majeur du budget. En 2024, le panier alimentaire moyen pour une famille de quatre personnes s’élève à environ 16 297,20 $ CAN par an, une augmentation notable par rapport aux années précédentes. La province doit importer une partie importante de ses denrées alimentaires, ce qui peut rendre certains produits, comme le fromage et l’alcool, particulièrement coûteux. 4. Transports Les frais de transport varient selon la ville. À Montréal, un abonnement mensuel de transport en commun est de 100 $ CAN, tandis qu’à Québec, il est légèrement inférieur. Les services de vélo-partage et d’autopartage comme Communauto sont également disponibles. Pour ceux qui préfèrent conduire, les coûts associés à l’achat ou à la location d’un véhicule, ainsi qu’à l’assurance, à l’essence et à l’entretien, doivent être pris en compte. 5. Loisirs et Sorties Les sorties peuvent rapidement devenir coûteuses. Une séance de cinéma peut coûter à partir de 14,75 $ CAN, tandis qu’un repas dans un restaurant avec accord mets-boissons peut facilement atteindre 300-350 $ CAN. Les activités de loisirs, telles que le ski, ou un week-end dans une tente Utopia, sont également onéreuses. Il est donc sage de prévoir un budget pour ces dépenses. 6. Voyages et Vacances Les coûts liés aux voyages et aux vacances sont également un facteur important. Les déplacements interurbains, les séjours dans des chalets, ou encore les visites à la famille restée dans son pays d’origine, peuvent peser lourd sur le budget. Un aller-retour Montréal-Paris peut coûter plus de 1 300 $ CAN, et les séjours tout inclus dans des destinations comme Cuba ou le Mexique peuvent varier entre 3 500 $ CAN et 6 500 $ CAN pour une semaine. 7. Santé Le Québec offre un régime de santé universel et une assurance médicaments via la RAMQ. Cependant, certaines dépenses comme les soins dentaires et optométriques ne sont pas couvertes et peuvent être coûteuses. Les frais d’une consultation chez le dentiste ou d’une paire de lunettes peuvent s’élever à plusieurs centaines de dollars. Il est également important de vérifier si votre employeur propose une assurance santé complémentaire. 8. Autres Dépenses Enfin, il est essentiel de considérer d’autres coûts comme la téléphonie et l’internet, qui peuvent être élevés en raison du manque de concurrence entre les fournisseurs. Un forfait triple incluant la téléphonie résidentielle, Internet et télévision peut coûter entre 100 $ CAN et 150 $ CAN par mois. Pour le téléphone cellulaire, les frais mensuels commencent à environ 45 $ CAN. Conclusion S’installer au Québec implique une préparation financière minutieuse. Bien que la province offre une qualité de vie élevée, les coûts de logement, de garde d’enfants, d’alimentation, de transports et de loisirs peuvent être élevés. Une planification adéquate et une compréhension claire des dépenses potentielles vous aideront à gérer votre budget efficacement et à profiter pleinement de votre nouvelle vie au Québec.  

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Le Regroupement Familial au Canada : Un Processus de Demande Complexe

Le Regroupement Familial au Canada : Un Processus de Demande Complexe Le regroupement familial est un pilier essentiel de la politique d’immigration canadienne, permettant aux citoyens et résidents permanents de réunir leur famille proche au Canada. Le processus, bien que généreux dans son intention, est assorti de procédures strictes et détaillées qui visent à garantir que les membres de la famille parrainés puissent subvenir à leurs besoins sans recourir à l’assistance sociale. Cet article explore les différentes facettes du processus de demande de regroupement familial, en s’appuyant sur les politiques actuelles et les instructions fournies par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Objectifs et Priorités du Programme Le programme de regroupement familial a pour objectif principal de réunir les familles en permettant aux citoyens et résidents permanents canadiens de parrainer leurs proches. Les demandes de parrainage visant les époux, les conjoints de fait, les partenaires conjugaux et les enfants à charge sont traitées en priorité. Cela s’applique également aux enfants adoptés, aux enfants à adopter et aux orphelins, car ces cas impliquent souvent des mineurs sans soins parentaux. Aucune priorité de traitement n’est accordée pour d’autres membres de la catégorie du regroupement familial. Engagement et Contrat de Parrainage Le processus de parrainage commence par la signature d’un engagement obligatoire entre le répondant (et éventuellement un cosignataire) et le ministre d’IRCC. Cet engagement est un contrat légal stipulant que le répondant doit subvenir aux besoins fondamentaux du demandeur parrainé, tels que la nourriture, le logement, les vêtements et les soins de santé non couverts par le régime public, pour une durée déterminée. En contrepartie, le demandeur s’engage à faire des efforts raisonnables pour subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille. Il existe deux types d’engagement de parrainage : Engagement fédéral pour les répondants résidant à l’extérieur du Québec. Engagement provincial pour les répondants résidant au Québec, soumis au ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec (MIDI). En signant le formulaire IMM 1344, les parties reconnaissent les obligations de l’engagement et comprennent les conséquences d’un manquement. Il est crucial de noter qu’un changement de situation personnelle, tel qu’un divorce ou un chômage, n’annule pas l’engagement. Processus de Demande et Formulaires Les demandes de regroupement familial sont soumises à un Centre de traitement des demandes (CTD) au Canada, qui est responsable de la vérification initiale et du traitement des demandes. Le processus implique plusieurs formulaires et documents justificatifs : Formulaire de parrainage (IMM 1344) : Pour l’engagement et la demande de parrainage. Formulaire de demande générique pour le Canada (IMM 0008) : Pour la demande de résidence permanente. Formulaires supplémentaires : Incluant l’évaluation financière, les certificats de police, et les preuves de paiement des frais. Pour les demandes concernant les parents et grands-parents, une évaluation financière sur trois ans est requise, démontrant que le répondant peut subvenir aux besoins de ses proches sans aide sociale. Ajout de Membres de la Famille Pendant le traitement de la demande, il est possible d’ajouter de nouveaux membres de la famille, tels que des nouveau-nés ou des conjoints nouvellement mariés. Cependant, cela nécessite une réévaluation des critères financiers pour s’assurer que les exigences de revenu minimum vital (RVM) sont toujours respectées. Cas Particuliers et Circonstances Humanitaires Dans certaines situations, un demandeur peut inclure une demande fondée sur des circonstances d’ordre humanitaire (CH) si le répondant ne répond pas aux exigences de parrainage. Cela est particulièrement pertinent pour les demandeurs qui peuvent être interdits de territoire mais qui cherchent à obtenir une exemption basée sur des circonstances humanitaires. Conclusion Le regroupement familial au Canada est un processus minutieux et détaillé, visant à garantir que les familles puissent se réunir tout en assurant leur autonomie financière. Bien que les procédures puissent sembler complexes, elles sont essentielles pour maintenir l’intégrité du système d’immigration et pour offrir une chance équitable à ceux qui souhaitent rejoindre leurs proches au Canada. Les répondants et les demandeurs doivent être bien informés des responsabilités et des étapes du processus pour garantir le succès de leur demande.

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Démarches à Suivre pour Obtenir un Permis de Travail au Canada

Démarches à Suivre pour Obtenir un Permis de Travail au Canada Obtenir un permis de travail pour le Canada est une étape essentielle pour les personnes souhaitant travailler dans le pays de manière légale. Le processus peut sembler complexe, mais en suivant les étapes appropriées, vous pouvez simplifier le processus et augmenter vos chances de succès. Voici un guide détaillé pour vous aider à comprendre les démarches nécessaires pour obtenir un permis de travail au Canada. Déterminer si vous avez besoin d’un permis de travail : Avant de commencer les démarches pour obtenir un permis de travail, il est crucial de déterminer si vous en avez besoin. Le Canada a des règles spécifiques sur qui a besoin d’un permis de travail et qui n’en a pas besoin. Vous pouvez utiliser le questionnaire en ligne fourni par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) pour vérifier votre statut. Voici le lien vers le questionnaire : Déterminer si vous avez besoin d’un permis de travail. Types de permis de travail Il existe deux types principaux de permis de travail : Permis de travail ouvert : Ce permis permet de travailler pour n’importe quel employeur au Canada, sauf pour ceux qui sont inscrits comme non éligibles. Il est souvent accordé aux conjoints ou partenaires de fait de certains travailleurs ou étudiants internationaux, ainsi qu’aux demandeurs d’asile. Permis de travail lié à un employeur : Ce type de permis vous permet de travailler uniquement pour l’employeur spécifié sur votre permis. Il est basé sur une offre d’emploi spécifique et nécessite généralement une Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT). Étapes pour obtenir un permis de travail : 1. Obtenir une offre d’emploi Pour un permis de travail lié à un employeur, la première étape est de recevoir une offre d’emploi valide d’un employeur canadien. L’offre doit inclure des détails sur votre poste, vos responsabilités, le salaire et les conditions de travail. 2. Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) Dans la plupart des cas, votre employeur devra obtenir une EIMT de Service Canada. L’EIMT est un document qui montre que l’employeur peut embaucher un travailleur étranger pour combler le poste. Certaines catégories de travailleurs, comme ceux qui entrent dans le cadre des accords commerciaux internationaux, peuvent être exemptées de l’EIMT. 3. Rassembler les documents nécessaires Une fois que vous avez une offre d’emploi et une EIMT (si nécessaire), vous devrez rassembler les documents suivants pour votre demande : Passeport valide Offre d’emploi officielle Lettre d’EIMT (si applicable) Preuves de qualifications (diplômes, certificats, etc.) Lettre de confirmation de l’employeur Preuves financières montrant que vous pouvez subvenir à vos besoins pendant votre séjour au Canada 4. Soumettre la demande Vous pouvez soumettre votre demande en ligne via le site web d’IRCC ou sur papier. La soumission en ligne est généralement plus rapide et vous permet de suivre le statut de votre demande en temps réel. Assurez-vous de payer les frais de traitement et de fournir toutes les informations et documents requis. 5. Examen médical et vérification des antécédents Selon votre pays d’origine et le type de travail que vous effectuerez, vous devrez peut-être passer un examen médical et fournir des certificats de police. Ces vérifications sont effectuées pour s’assurer que vous ne représentez pas un risque pour la sécurité ou la santé publique. 6. Recevoir et utiliser votre permis de travail Si votre demande est approuvée, vous recevrez une lettre d’introduction (si vous appliquez depuis l’extérieur du Canada) ou votre permis de travail directement (si vous êtes déjà au Canada). Vous devrez présenter cette lettre à un agent des services frontaliers à votre arrivée au Canada pour obtenir votre permis de travail. L’Importance du TCF dans la demande de permis de travail : Le Test de Connaissance du Français (TCF) peut jouer un rôle dans certaines demandes de permis de travail pour le Canada, mais il n’est pas toujours nécessaire. Voici quelques contextes où le TCF peut être pertinent : 1. Programme de Mobilité Internationale (PMI) Pour certains permis de travail dans le cadre du Programme de Mobilité Internationale, notamment ceux qui relèvent des accords bilatéraux entre le Canada et d’autres pays francophones, la connaissance du français peut être un atout. Bien que le TCF ne soit pas explicitement requis, il peut démontrer votre compétence linguistique en français, ce qui peut renforcer votre candidature. 2. Programmes Provinciaux Certaines provinces canadiennes, en particulier celles avec une forte population francophone comme le Québec, peuvent exiger une preuve de compétence en français pour certains programmes d’immigration économique. Dans ces cas, un bon score au TCF peut être essentiel pour démontrer votre capacité à vous intégrer et à contribuer à la communauté locale. 3. Programme de l’Entrée Express Pour les candidats au système de l’Entrée Express qui cherchent à améliorer leur score global du Système de classement global (CRS), des points supplémentaires sont attribués pour les compétences linguistiques en français. Le TCF peut être utilisé pour prouver vos compétences linguistiques en français, et ainsi augmenter votre score CRS, ce qui peut améliorer vos chances d’obtenir une Invitation à présenter une demande (ITA) pour la résidence permanente. Bien que cela ne soit pas directement lié au permis de travail, cela peut être une étape importante pour ceux qui souhaitent travailler au Canada à long terme. 4. Travailler au Québec Pour les personnes qui souhaitent travailler au Québec, la connaissance du français est souvent essentielle. Bien que le TCF ne soit pas toujours requis pour obtenir un permis de travail, il peut être demandé dans le cadre du processus de sélection pour certains emplois ou pour l’obtention du Certificat de sélection du Québec (CSQ), qui est nécessaire pour les travailleurs qualifiés souhaitant immigrer au Québec. Exemptions et cas particuliers : Certains travailleurs peuvent être exemptés de l’obligation d’obtenir un permis de travail. Par exemple, les artistes, les conférenciers invités et les journalistes peuvent être autorisés à travailler au Canada pour des périodes courtes sans permis de travail. De plus, les participants à certains programmes internationaux comme le Programme Vacances-Travail (PVT)

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